La rupture et l’estime de soi

On est dimanche, je me lève tranquillement. Ma grande fille est à Aix. Elle a quitté le nid et elle est épanouie, quel bonheur…. Ma petite (grande) est partie en vacances chez mes parents et ils sont chez ma sœur. Un moment paisible pour moi, après une période difficile !

Être seule pour moi a toujours été salvateur : ces moments où on se retrouve face à nous-même. Un petit thé, de la musique douce, et mon ordinateur …. Me voilà sur mon clavier pour écrire pour le plaisir ! J’ai relu mes articles qui sont toujours aussi parlant pour moi. Dans mes articles précédents, je vous ai parlé de mon compagnon qui, aujourd’hui, n’est plus dans ma vie. Depuis le 31 décembre, exactement 21H ! Je notifie car je trouve ça horrible. J’ai réalisé ça, il y a quelques jours ! Mes larmes glissent encore un peu à vrai dire, quand j’écris ces quelques lignes. Mais j’en ai besoin.

Je vous ai parlé de changement, de la confiance en soi, de la validation de soi ! Dans un de mes articles, je vous ai écrit que je restais en toute circonstance moi-même, surtout avec lui, et bien c’était faux, je me mentais…

En toute honnêteté, j’ai passé des moments extraordinaires. J’ai tout donné, essentiellement mon CŒUR. J’y croyais pour la première fois depuis des années. On a été vraiment amoureux. On était constamment ensemble. On partageait tout. C’était mon ami, mon amant, mon amour. Pour autant, l’amour est parti de son cœur…

Nous ne regardions plus dans la même direction : le cap n’était plus le même. J’ai essayé de redresser la barre SEULE, mais le bateau était trop lourd. A certains moments, j’y arrivais mais je m’épuisais. Comme j’étais terrorisée à l’idée d’être quittée, je me suis assise sur mon estime et certaines de mes valeurs essentielles à ma survie…. Pour être aimée à tout PRIX !

Pendant notre romance, à cause de cette peur, j’ai essayé de le contrôler. Je suis devenue étouffante. Plus son amour s’amenuisait, plus j’avais peur, plus je voulais le garder près de moi. J’ai conscience de tout ça. C’est important de se regarder en face et réaliser.

Ce n’est pas ça l’amour. Ce n’est pas gardé l’autre près de soi à tout prix : ça c’est de la possession. Peut-on s’aimer soi-même dans ces conditions ? La vérité, c’est NON.

Je n’ai jamais été une personne qui ne se confronte pas, même si cela fait mal parfois. Je veux le meilleur pour moi. Je n’ai pas fait tout mon parcours, pour ne pas être aimée, ne pas être respectée par la personne avec qui je comptais faire ma vie.

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Je me suis confrontée et j’ai osé poser la question le soir du Réveillon, dans un hôtel, en bas des pistes de ski, malade comme un chien.

« J’ai l’impression que tu ne vas pas bien, tu n’es plus heureux ? »

Sa réponse, la sentence : « Oui c’est vrai, je ne t’aime plus ! »

Mon cœur connaissait la réponse depuis longtemps et ma tête voulait entendre la vérité. Parfois, j’aurai souhaité que mon cœur ne soit pas aussi lucide.

Ma part de responsabilité dans cette relation fût que la peur de ne pas être aimée a été bien plus importante que tout. Dans ces conditions, je me « soumets » à tout. Je m’adapte à lui à outrance. Je fais « tout ce qu’il faut ».

Un jour, cela me pèse. Je reprends le pouvoir de ma vie. Je décide de ne plus fréquenter des personnes, que je trouve toxiques. Je ne veux plus de ça dans ma vie. Je ne veux plus mentir. Je veux regarder en face et plus à travers cette personne. C’est une de mes valeurs sur laquelle j’ai cédé et je me suis sentie très mal. Sur cette décision, je n’ai pas CÉDÉ. Je ne fréquenterai plus cette personne quoi qu’il arrive !

Eh tout ce qui découle de certaines de ces décisions : c’est qu’il a cru que je lui enlevé son POUVOIR à lui. Je reprenais simplement le mien. Je me rappelle, il disait « si tu n’acceptes ou ne change pas là-dessus, ça pourrait mettre un terme à notre relation. » Ça, c’est vrai : il m’a désaimé.

Les choses se répètent jusqu’à que l’on comprenne la leçon. Je croyais avoir compris et bien ce n’était pas le cas. Je suis retombée dans le travers « ETRE AIMÉE A TOUT PRIX » en ne me respectant pas ! GRATITUDE pour lui, MERCI de me permettre de grandir encore PLUS.

La rupture est un deuil. J’ai fait comme tout le monde, vous savez : j’ai voulu être son ami. Je suis allée devant chez lui : j’ai pleuré, je l’ai supplié, je me suis bien rabaissée, « mais si tu vas m’aimer », etc. … La colère fût présente. Je suis tombée au 36ème sous-sol. Lavantage de mon parcours, c’est que je sais que l’on se relève quoi qu’il arrive. Le futur a toujours encore plus beau après.

Et si je me marie avec moi-même ?

Comme je suis positive et que j’avance quoi qu’il arrive contre vents et marées, malgré les tempêtes, j’ai fait un truc génial. Je me suis mariée à moi-même, je me suis fait les vœux. Je suis allée acheter mon « alliance » avec ma fille. On se relève toujours. Aimez-vous mes chéries ! J’ai toujours rêvé de me marier sur la plage, et bien je l’ai fait ! Je me suis écrit mes vœux qui sont : m’aimer, me respecter, me jurer fidélité à mes propres valeurs. Ce sont les grandes lignes. J’en garde pour moi !

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Je vous partage ces quelques lignes, pour vous passer le message. La seule personne avec qui on nait, on meurt, c’est nous. C’est pour nous que nous vivons. Nous devons prendre soin de nous et n’acceptons plus l’inacceptable.

UN PEU DE FOLIE DANS CETTE VIE : VIVONS, TOMBONS AMOUREUX DE NOUS-MÊME. ESTIMEZ VOUS. LA VIE SERA PLUS BELLE.

Élise
Être ordinaire, c’est déjà extraordinaire.